Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Le Parfum dans tous ses états !

Le Parfum dans tous ses états !
  • Ici, nous allons vous présenter notre travail de TPE sur le célèbre roman Le Parfum de Patrick Süskind à partir des réalités scientifiques concernant le Parfum ainsi que le coté fictif dans ce roman.
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
Publicité
Archives
6 février 2017

Les sources

Nous avons recueilli ces différentes informations sur:

 

-Le Parfum de Suskind (livre) 

-Histoire d'un meurtrier (film)

-Wikipedia

-Etudier.com

-Le Monde des Ados (magazine)

-Google images

-Les Bons Profs

 

 

Publicité
Publicité
5 février 2017

Bande annonce...

26 janvier 2017

En conclusion ...

Pour conclure nous pouvons dire que le roman Le Parfum de Patrick Suskind concilie réalité et fiction . L'étude de ce best seller mondial nous a permis de déduire que l'auteur réussi à allier la science par ces expèriences très réalistes dans le choix des techniques , de son vocabulaire approprié , ainsi que l'irréel par son personnage meurtrier , dénué de tous sentiments humains qui donne à l'oeuvre son caractère fictif .

25 janvier 2017

Les fictions du livre

Le Parfum de Patrick Suskind présente aussi une grande partie de fiction .

Le don de Grenouille ( son sens sur-développé de l'odorat ) n'est que fiction , après plusieurs recherches dans des livres scientifiques et sur internet , ce don n'existe pas , ce n'est que fictif .

Tout au long du roman , les expériences menées par Grenouille pour atteindre Le Graal du parfum , sont de pures fictions , il est inimaginable dans la société de tuer des êtres humains pour en soustraire leurs odeurs .

A la fin du livre , Grenouille réussit à créer son parfum "parfait" et il réussit lors de sa mise à mort à rendre tous les spectateurs ivres de bonheur : tous s'enlacent , se dénudent et par conséquent ont des rapports sexuels . Aucun parfum , ni même une potion ne peut avoir cet effet là . Les dernières pages du roman nous permettent de montrer encore plus le côté fictif de l'oeuvre : Arrivée à Paris , il retourne sur le lieu de sa naissance . Durant la nuit , cet endroit est livré à tous les assassins de la capitale . " Il s'était aspergé des pieds à la tête avec le contenu de cette petite bouteille et était apparu tout d'un coup inondé de beauté comme un feu radieux " . Les criminels sont d'abord stupéfaits . " Ils éprouvaient une attirance pour cet homme qui avait l'air d'un ange " . Puis soudain ils craquent . " Ils se précipitèrent vers l'ange , lui tombèrent dessus , le plaquèrent au sol " . Grenouille est dépecé et dévoré par l'assistance : " Une demi heure plus tard , Jean Baptiste Grenouille avait disparu de la surface de la terre jusqu'a la dernière fibre." Sur le visage des assassins , " flottait une virginale et délicate lueur de bonheur " . Ils avaient l'impression pour la première fois " d'avoir fait quelque chose par amour " .

Par la mise à mort du protagoniste , victime de sa propre création l'auteur nous montre à nouveau cet aspect irréel et inventif .

24 janvier 2017

Les réalités du livre

Nous pouvons trouver des réalités dans ce roman , grâce au cadre spatio temporel et tout ce qui concerne les expériences scientifiques du personnage .

Dans un premier temps , nous avons constaté que le cadre spatio-temporel était réaliste , car après lecture du roman nous avons fait des recherches sur les lieux évoqués . Nous avons remarqué la visite de Grenouille dans la capitale du parfum : Grasse .  Celle ci est bien réelle et se situe dans le sud de la France. Ce lieu existant rend le livre encore plus réaliste en évoquant un tel lieu l'auteur nous plonge dans un univers inconnu .

 

Lors des différentes expériences effectuées par Jean Baptiste Grenouille , nous avons remarqué que le vocabulaire employé par Suskind pour les décrire était lui aussi réaliste , car  lorsque nous avons fabriquer notre parfum à base de citrons nous avons utilisé un vocabulaire similaire a celui de l'auteur .

De plus , les trois méthodes réalisées dans le roman pour produire un parfum ou une essence qui sont : la distillation , la macération et l'enfleurage sont réalisables avec un matériel adéquat .  Quand nous avons réfléchi  sur la méthode à utiliser pour réaliser notre parfum nous voulions reproduire la même technique que l'auteur c'est à dire un enfleurage . Mais celui ci étant trop compliqué à réaliser avec le matériel que nous avions à disposition , alors nous avons décidé de faire une distillation qui fut tout aussi concluante et réaliste car elle était également détaillée dans le roman . Cependant même si nous n'avons pas utilisé le même matériel que Grenouille pour exécuter notre distillation , nous avons tout de même remarqué que son matériel était existant à l'époque car n'oublions pas que l'histoire se passe au XVIII ème siècle . Tout son vocabulaire , ses gestes , son matériel  et son exécution sont parfaitement réalistes . Il serait possible de reproduire de la même façon en laboratoire , même si des éléments fictifs sont présents ...

Publicité
Publicité
20 janvier 2017

Commentaire de l'enfleurage

Le texte se situe à la troisième partie du roman au chapitre 45 . Il raconte le meurtre et l'enfleurage de l'odeur d'une jeune fille désirée depuis si longtemps par Jean Baptiste Grenouille .

I - La préparation et l'éxécution du meurtre

Tout d'abord , l'on peut remarquer que Grenouille a préparé méticuleusement son meurtre , tout est orchestré de façon irréprochable comme nous le montre la succession des verbes d'action au passé simple "se glissa" , "déchargea" , "se tourna" et l'utilisation de connecteurs logiques "en premier lieu" , "puis" repris deux fois , "pour l'instant" repris deux fois également . Jean Baptiste a établi un plan méthodique , où il ne commet aucun écart .

Toutes les actions s'enchaînent , sont exécutées scrupuleusement "souplement" , "en veillant" . Le crime en lui même est décrit avec des phrases courtes déclaratives "Grenouille détesta ce bruit" .

Cependant le mot meurtre n'est pas prononcé une seule fois mais l'auteur utilise un euphémisme " il manquait désormais le doux frolement d'une respiration " faisant de ce meurtre une cérémonie calme et romantique par la combinaison de "doux" et "frolement" exprimant la légèreté . Enfin le contraste entre le silence de la pièce et la répétition à sept reprises du mot "bruit" accentue le coup de la matraque .

II - Les sentiments de Grenouille

L'enivrement de Jean Baptiste Grenouille , se traduit par l'utilisation des verbes à l'imparfait dans la despcription de la jeune fille "elle dormait" , "elle était" . Bien que Grenouille nous apparait calme dans la préparation du meurtre , la description de son attitude nous montre son inhumanité . Très vite son esprit sadique reprend le dessus comme nous le montre le champ lexical du stress utilisé ; "serrer les dent" , "raide" , "contracté" , "mains crispées" , "craignait" , "crispation" . Nous pouvons voir également , la comparaison de la jeune fille à un chausson aux pommes indiquant que celle ci est un objet et le verbe "posséder" nous indique l'appartenance . Jean Baptiste Grenouille est envouté par l'odeur de la jeune fille , et ce parfum est décrit de manière hyperbolique "magnifique parfum libéré dans une bouffée chaude et puissante" montrant le pouvoir des odeurs sur le protagoniste .

L'auteur nous donne donc une vision négative des odeurs car à cause d'elles Grenouille est tenté de tuer nous dévoilant sa dangerosité et sa cruauté . Il n'exprime aucune émotion , aucun scrupule à commettre des meurtres .

Ainsi nous avons pu comprendre que Jean Baptiste Grenouille respecte les odeurs mais pas les êtres humains pour lesquels il n'a aucun sentiment . De plus , l'image romantique des odeurs est démentie car ici , elles sont la raison d'un crime révulsant .

19 janvier 2017

Extrait d'un enfleurage meurtrier

"C’est avec l’allure posée du professionnel que Grenouille se mit au travail. Il ouvrit le sac de voyage, en tira le tissu de lin, la
pommade et la spatule, déploya le linge sur la couverture où ils’était étendu, et commença à l’enduire de pâte grasse. C’était
un travail qui demandait du temps, car il importait que lacouche de graisse fût plus épaisse à certains endroits et plusmince à d’autres, selon la partie du corps avec laquelle elle serait en contact. La bouche et les aisselles, les seins, le sexe et les pieds fourniraient plus d’éléments odorants que par exemple les tibias, le dos ou les coudes ; les paumes des mains, plus que leur dos ; les sourcils, plus que les paupières, etc., il fallait donc les doter plus généreusement de graisse. Grenouille modela donc sur le linge une sorte de diagramme olfactif du corps à traiter, et cette partie du travail était en vérité la plus satisfaisante, car il s’agissait d’une technique artistique mettant en jeu à parts égales les sens, l’imagination et les mains, tout en anticipant de surcroît, idéalement, sur la jouissance que procurerait le résultat final.[...]

L’émotion l’envahit, l’humilité et la gratitude.
— Je te remercie, dit-il à mi-voix, je te remercie, Jean-Baptiste Grenouille, d’être tel que tu es !
Tant était grande l’émotion qu’il s’inspirait à lui-même.
Puis il ferma les paupières – non pour dormir, mais pour s’abandonner tout entier à la paix de cette nuit sainte. La paix emplissait son cœur. Mais elle paraissait aussi régner tout alentour. Il flairait le sommeil paisible de la femme de chambre, à côté, le sommeil profondément satisfait d’Antoine Richis de l’autre côté du couloir ; il sentait dormir paisiblement l’aubergiste et les valets, les chiens, les bêtes à l’écurie, le village entier et la mer. Le vent était tombé. Tout était silencieux. Rien ne troublait la paix.

A un moment, il tourna son pied sur le côté et effleura le pied de Laure. Pas vraiment son pied, mais juste le tissu qui l’enveloppait, avec en dessous une mince couche de graisse, qui s’imprégnait du parfum de la jeune fille, de ce magnifique parfum, de son parfum à lui."

14 janvier 2017

Commentaire de la macération

Au cours du chapitre 45 , au début de la page 193 le procédé de la macération est décrit . Depuis l'arrivée des fleurs fraîches , en passant par toutes les étapes intermédiaires de fabrication jusqu'a l'obtention du résultat final à savoir une graisse parfumée à l'essence des pétales .

I - Les étapes de fabrication

Premièrement cet extrait du texte est composé de trois paragraphes , le premier est le plus long , le deuxième le plus court et le troisième également plus long . Ces trois paragraphes commencent chacun par des éléments de temps "Les fleurs étaient livrées dès le petit matin" , "A la longue" , ou encore "Le jour suivant" . Cet extrait est rythmé par des moments de la journée "le petit matin" , "le soir" , "toute la journée" et à chaque moment de la journée se déroule une étape de fabrication de cette "pommade au parfum magnifique" comme le dit Grenouille .

Tout d'abord , le matin les fleurs sont livrées dans des corbeilles à l'atelier . Puis sont versées dans une soupe crémeuse faite de graisse de porc et de boeuf pour en faire sortir leur essence et leur parfum . Lorsque la soupe devient trop épaisse , celle ci est versée sur des tamis pour ne récupérer que le liquide et laisser les pétales de fleurs . La graisse se fige ainsi lentement dans un chaudron .

Ce n'est qu'au dernier paragraphe que le nom de l'expèrience réalisée est cité : la macération "tel était le nom de ce procédé" .

II - La description des fleurs

Nous pouvons également noté que les principaux acteurs de cet extrait sont : les pétales de fleurs par milliers . Nous avons une description très détaillée de ces pétales qui émerveillent tant Grenouille . par leurs parfums et leurs aspects . En effet , la description commence dès le début du texte où les fleurs sont nommées telles des corolles "légers comme l'air" . Nous avons ensuite une métaphore pour décrire les fleurs fraîches flottant à la surface du chaudron : "Celles-ci semblables à des yeux écarquillés par l'angoisse de la mort" . Les fleurs sont personnifiés "se ramollisaient" , "se fanaient" , "engloutissaient" , "enfonçaient" .

Lorsque la soupe est trop épaisse Druot - le gérant de la parfumerie - la déverse sur de grands tamis , et c'est à ce moment là que les fleurs sont comparées à des cadavres : "cadavres exsangues" ou "les fleurs mortes" , nous montrant encore une fois le côté inhumain de Grenouille et prouvant qu'il a plus de respect pour les odeurs que pour les êtres humains .

13 janvier 2017

Une fabrication maison

" Les fleurs étaient livrées dès le petit matin, déversées par corbeilles entières dans l'atelier,où des dizaines de milliers de corolles s'amassaient en tas odorants, volumineux, mais légers comme l'air. Druot, pendant ce temps, faisait fondre dans un grand chaudron de la graisse de porc et de boeuf, pour obtenir une soupe crémeuse que Grenouille devait remuer sans arrêt avec une spatule longue comme un balai et où Druot versait par boisseaux les fleurs fraîches.[...]

Le jour suivant on poursuivait la macération ( tel était le nom de ce procédé ), on rallumait sous le chaudron, la graisse refondait et on y passait d'autres fleurs. Et ainsi de suite plusieurs jours durant, du matin au soir. Le travail était fatiguant. Grenouille avait les bras en plomb, des ampoules aux mains et mal dans le dos, quand le soir il regagnait en titubant sa cabane. Druot, qui était bien trois fois plus vigoureux que lui, le laissait tourner sans le relayer une seule fois, se contentant de verser les fleurs légères comme l'air, d'entretenir le feu et à l'occasion, à cause de la chaleur, d'aller boire un coup. Mais Grenouille ne mouftait pas. Sans un mot pour se plaindre, il touillait les fleurs dans leur graisse du matin au soir, ne sentant même pas la fatigue sur le moment, car il ne cessait d'être fasciné par l'opération qui se déroulait sous ses yeux et sous son nez : les fleurs qui fanaient à toute allure et leur parfum qui était absorbé."

12 janvier 2017

Florilège de textes

 

Lorsque nous parlons de parfum , des émotions et des sentiments agréables sont percus . Une idée de romantisme est alors évoquée . Nous sommes transportés dans un monde merveilleux et idyllique qui fait rêver . C'est donc une image très positive que nous avons du parfum . Mais cependant , nous allons nous demander si lorsque le mot "parfum" est évoqué , seul les bons souvenirs reviennent ou si au contraire des idées négatives peuvent surgir . Ainsi nous nous demanderons comment le livre Le Parfum de Patrick Suskind peut-il changer notre opinion sur le parfum ? 

Dans un premier temps nous verrons en détail la macération que Jean-Baptiste Grenouille effectue . Puis dans un second temps nous déveloperons le meurtre et l'enfleurage de la jeune fille.Le Parfum de Suskind

Publicité
Publicité
1 2 > >>
Publicité